22 septembre 2006
LES AUTEURS
04 juin 2006
Synthese générale : partie I
D’après Allan Edgar Poe, Le Mystère de la chambre jaune est une oeuvre qui fait partie des romans a énigme.
Dans ce roman on retrouve la logique qui caractérise le personnage principal. Cela produit un effet de rationalisme.
L’ atmosphère dominante dans le roman, celle du mystère et du suspens, est une caractéristique des romans policiers à énigme. Ceci interroge le lecteur.
Malgré le fait que cette œuvre n’appartient pas au style du roman noir, la plupart des évènements importants se déroulent dans le noir. C’est-à-dire le soir, ce qui rappelle l’atmosphère morbide du roman noir.
On revient sur le personnage principal, Rouletabille, qui est suivi par un confident, ici son ami Sainclair, qui adopte aussi le rôle du narrateur dans le livre. Dans un roman policier a énigme, le parti pris dans le point de vue dans l'histoire, est soit celui de l’ enquêteur (personnage principal), soit celui de son confident. Dans notre cas, le point de vue adopté est celui de Sainclair.
Ce qui caractérise aussi le roman est le respect de l’ordre chronologique des évènements. L’auteur incite le lecteur à reconstituer l’histoire en lui livrant certains éléments suivant cet ordre.
Dans ce roman, on constate que l’évènement tragique qui met en place une intrigue est la tentative d’assassinat de Mlle Stangerson.
Synthèse générale - Conclusion
Partie II : l'adaptation cinématographique
En effet, le livre nous permet de construire le monde que nous lisons, grâce aux descriptions des lieux, objets, personnages, expressions de ceux-ci, les compléments de lieux, de temps sont aussi très importants pour situer l'espace et temps du récit. Notre représentation imaginaire dépend aussi du style d'écriture, qui nous donne des "ailes" pour nous évader dans le monde du livre, pour ne plus avoir aucunes connexions avec la réalité. Le livre est magique.
Par ailleurs, l'adaptation cinématographique du roman nous donne une fausse image de l'histoire : la vue d'images nous empêche de former le décors comme on l'imagine dans le livre, elle nous transforme notre façon de penser. Le film est construit selon le point de vue du réalisateur. C'est lui qui dicte les mouvements des personnages, le placement des décors, qui retranscrit les paroles des acteurs. Le film que l'on voit ensuite au cinéma est en fait l'imagination du réalisateur réadaptée à la réalité.
L'adaptation cinématographique du Mystère de la chambre jaune est plutôt en harmonie avec le roman policier de Gaston Leroux. Mais on peut noter quelques différences par rapport au livre:
- l'action se passe aux alentours de 1920 et non pas 1890 ;
- Rouletabille n'est pas le jeune Rouletabille de 18 ans, il en paraît 20-25 ans ;
- Sainclair, ici plus jeune que Rouletabille, est devenu photographe ;
- les Bernier reprennent également les personnages des Mathieu ;
- l'Homme Vert est devenu un anien chef apache ;
- la Bête du Bon Dieu, un chat dans le roman, est un dindon ;
- le personnage d'Arthur William Rance n'apparaît pas dans le film ;
- les épisodes de la galerie inexplicable et de la petite cour carrée sont espacés de quelques minutes au lieu de quelques jours.
Mis à part toutes ces divergences, ce film nous à tous plu malgré les interventions d'une de nos "compères", frustrée par le manque de fidélité.
La composition et les partis pris
Dans ce texte nous tenterons d’analyser la composition de l’adaptation cinématographique du roman policier Le Mystère de la chambre jaune parallèlement aux partis pris du metteur en scène.
L’histoire se déroule en 1892, dans le château du Glandier. Le metteur en scène nous fait vivre l’histoire à travers les yeux de Sinclair, le confident de Rouletabille. L’action commence dans le train allant vers le château du Glandier. Dans la première scène du film l’enquêteur Rouletabille et son confident Sinclair font la connaissance du juge d’instruction, M. de Marquet, et de son greffier. Cette scène est une scène d’exposition qui nous présente la personnalité de chaque personnage qui se révèlera plus tard dans l’histoire. Rouletabille, le héros de l’histoire, est un enquêteur, sûr de lui-même, prêt à persévérer pour arriver au bout de l’enquête. Sinclair est discret et à l’écoute de son ami. Alors que le juge d’instruction, M. Marquet, est un personnage passionné d’art dramatique, prêt à succomber au mystère de la chambre jaune sans le résoudre. Pareil pour son greffier M. Maleine.
La deuxième scène se déroule au château du Glandier. C’est là que Rouletabille et Sinclair rencontrent M. Robert Darzac, fiancé de Melle Stangerson. Le metteur en scène donne une grande importance à ce personnage mystérieux et inquiet à la fois. Il ne donne pas tous les éléments nécessaires pour faire connaître sa personnalité. A la surprise du spectateur Rouletabille prononce une phrase qui produit un effet sur M. Darzac, effet qui laise le spectateur dans son ignorance. Le metteur en scène fait apparaître Rouletabille comme une personne d’intelligence supérieure avec des connaissances très poussées pour son âge.
Arrivé sur le lieu de l’enquête Rouletabille rencontre le célèbre policier Frédéric Larsan, homme qui inspire le mystère et la sagesse. C’est la première et la dernière fois que Rouletabille, fier de lui-même, aura un tel sentiment pour quelqu’un.
Grâce au père Jacques, le domestique de la maison, Rouletabille pénètre dans la chambre jaune, lieu de la tentative d’assassinat de Melle Stangerson. Le spectateur éprouve ici un sentiment de suspense. Il est toujours surpris par le comportement de Rouletabille qui s’intéresse aux détails les moins importants, comme par exemple un cheveu blond, maculé de sang.
Le metteur en scène, par la suite, décrit la façon dont ce brillant policier, Frédéric Larsan, traite le mystère. Il met en valeur l’opposition créée entre Frédéric Larsan et Rouletabille sur l’identité du coupable. C’est une scène très importante qui montre le décalage entre l’opinion de Rouletabille et de Frédéric Larsan.
Vient enfin la première scène où Rouletabille a un suspect. Le suspect est le garde de la maison, le mystérieux «homme vert». Le spectateur s’identifie à Sinclair et se pose des questions comme s’il était lui-même dans le film.
Pour la première fois on a une explication pour la sortie de l’assassin de la chambre jaune, restée jusque là un mystère, puisque la chambre était fermée et verrouillée de l’intérieur et de l’extérieur. Larsan est convaincu que M. Stangerson a laissé l’assassin s’échapper à cause d’un secret affreux entre ce dernier et les Stangerson. Frédéric Larsan est convaincu que toutes les preuves mènent à l’accusation de M. Robert Darzac. Le metteur en scène montre l’obstination incompréhensible de M. Larsan à propos de la culpabilité de Darzac.
Suite à plusieurs événements produits, exemple « la galerie inexplicable » et le meurtre du garde, Rouletabille décide de partir en Amérique pour récupérer des éléments important qui méneront à la solution du mystère.
Et enfin nous arrivons à la dernière scène du film, la résolution du mystère. Suivant R l’assassin est…Frédéric Larsan, dont la vraie identité est l’escroc Ballemeyer. Cette révélation produit un effet de surprise et de sidération, non seulement aux personnages du film, mais aussi et surtout aux spectateurs. Derrière le crime se cachait la passion amoureuse de Frédéric Larsan pour Melle Stangerson. Celui-ci espérait regagner son amour en accusant Robert Darzac, son rival. Le metteur en scène met en valeur le caractère à double facette de Frédéric Larsan, qui surprend les spectateurs.
Rouletabille fait part à Sinclair de sa découverte en Amérique du secret de Melle Strangerson. Celle-ci a eu un enfant de Frédéric Larsan.
Tout le long du film le spectateur est incité à réfléchir pour reconstituer l’histoire. C’est une œuvre cinématographique qui interroge le spectateur.
Et pour la fin...
Personnellement, c'était le premier roman policier qui m'a laissé si stupéfaite à sa fin et cela m'a assez plu. Toutefois, je ne m'attendais pas à une telle adaptation cinématographique. Plusieurs éléments ne se trouvaient pas en parallèle avec le roman.
Les différences entre le roman et le film
Tout d’abord, il est question de la profession d’un des personnages de l’histoire, de Sainclair. Il est le narrateur, ami et confident du protagoniste. Dans le roman, il est avocat tandis que dans le film, il est photographe.
Un autre élément qui diffère est l’acquisition des armes utilisées par Rouletabille. Dans le roman, ce dernier écrit à Sainclair afin qu’il lui apporte des armes. Dans l’adaptation cinématographique, les armes sont obtenues différemment. Elles sont données par le garde de chasse du château. Les deux amis, très proches l’un à l’autre, sont allés rendre visite à cet homme grand et fort et lui ont demandé des revolvers pour pouvoir se défendre le soir même.
Ensuite, la couleur des cheveux de Mlle Stangerson est autre dans le livre que celle du film. Dans le premier cas, ils sont blonds et, dans le second, bruns. Ceci est constaté par la distinction remarquée lors de la comparaison du livre et du film. D’un côté, le narrateur présente Mlle Stangerson avec des cheveux blonds. De l’autre, cette dernière a les cheveux bruns même si lorsqu’on se trouve dans la chambre jaune, Rouletabille dit avoir trouvé un cheveu blond !
De plus, le garde de chasse de M. Stangerson parle l’espagnol et l’anglais dans le film, alors que dans l’ouvrage, il parle le français.
Synthèse générale
Gaston Leroux, né en 1868 et mort en 1927, a écrit de nombreux romans policiers dont un des plus connus est Le Mystère de la chambre jaune écrit en 1907.
L’histoire se déroule en France, au château du Glandier, en 1892. Le personnage principal, jeune reporter du journal L’Époque, surnommé Rouletabille, est mené à élucider le "mystère de la chambre jaune". Mlle Stangerson, victime d’une tentative d'assassinat, se trouve à moitié assommée dans la chambre jaune, close de l’intérieur ainsi que de l’extérieur. Grâce à une suite d’événements et à l’enquête personnelle de Rouletabille, le mystère arrive à sa fin.
Nous allons analyser par la suite le roman policier à travers l’étude du livre de Gaston Leroux ainsi que son adaptation cinématographique.
14 mai 2006
La composition du roman
L’auteur commence par nous présenter la situation initiale du roman, avec le lieu (au Glandier, sur Epinay-sur-Orge, en France), la date (1892), les personnages principaux (M. Stangerson, professeur de physique ; sa fille, Mlle Stangerson, dévouée à son père depuis quinze ans , Rouletabille, un journaliste d’une logique cartesienne , Sainclair, son ami et confident, etc.) et l’intrigue émouvante. L’auteur nous met dans l’atmosphère morbide et angoissante du roman.
Par la suite, l’auteur développe l’intrigue et plus précisément les différentes étapes de l’enquête menée par Rouletabille, et ses découvertes. L’auteur présente Rouletabille, jeune reporter âgé de 18 ans, qui épate le monde entier avec ses découvertes remarquables. Rouletabille inspecte, cherche et trouve, alors que son ami Sainclair, éternel confident, l’écoute, plein de respect. Sainclair incarne le lecteur naïf et réfléchi. Il essaye de trouver la clef du mystère, sachant au fond, qu’il doit céder ce rôle à Rouletabille. L’auteur présente les différentes étapes du récit sans suivre l’ordre chronologique des événements. Il décrit les événements qui suivent le crime de la chambre jaune. De cette façon, il incite le lecteur à comprendre, à chercher et à élucider le mystère avant que l’auteur « dépose la clef du mystère ». Le lecteur reconstitue peu à peu l’histoire, en essayant de récupérer les pièces manquantes. L’auteur lui donne l’impression d’être un vrai enquêteur.
Et enfin arrive le moment le plus attendu de l’histoire : la solution du mystère ! Les lecteurs ressentent la même émotion que le public présent lors du procès du Mystère de la Chambre Jaune. Rouletabille n’est pas un simple reporter. Il incarne l’intelligence, mais surtout et avant tout la « logique ». L’auteur suit l’exemple d’Edgar Poe, le père du roman policier. Il nous présente un enquêteur obsédé par la logique, par le « bon bout de la raison », comme le prétend M. Joseph Rouletabille.
Lors du procès du crime, l’auteur présente un Rouletabille plein d’humour. Ce gamin amuse le public dans une histoire qui, en soi, n’est que la révélation d’un amour non partagé, de menaces et de peur. L’aisance de Rouletabille, sa facilité d’élucider ce mystère qui a préoccupé tant de brillants policiers, reste un mystère pour nous, les lecteurs. Comme dans le développement, Rouletabille commence par la « fin » et laisse « le début » pour la fin. Il se met à expliquer l’assassinat du garde, le phénomène de la « galerie inexplicable » et termine, enfin, par «le mystère de la chambre jaune ». Les preuves irréfutables que l’auteur fait apparaître peu à peu (les absences de Darzac expliquées par les rendez-vous que lui donne Ballmeyer, la précision avec laquelle il décrit les différentes phases de l’attentat, etc.) et le passé révélateur de Mlle Stangerson, sont des éléments indispensables dans l’histoire, pour faire comprendre au lecteur qu’il ne s’agit pas d’un simple mystère. L’auteur sait que chaque personnage cache quelque chose. Au cours de l’histoire il nous laisse découvrir peu à peu ces secrets qui nous permettent de mieux comprendre l’histoire. Livre impressionnant et mystérieux livre-nous ton secret ! Ô livre sacré !
Lewis
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---> Zoom sur les scènes 2 et 3 du film
Les scènes 2 et 3 de l’ adaptation cinématographique du Mystère de la chambre jaune « correspondent » aux chapitres II et III du livre. |
12 mai 2006
VI / Ce qu'il s'est passé entre 1905 et 1907
1905
7 janvier, Washington : Premier Noir haut fonctionnaire, M. Gran, soutenu par Roosevelt contre l'avis du Sénat.
28 janvier, Paris : Un magazine féminin, Vie heureuse, crée un prix littéraire, le Fémina.
1er avril, Berlin : Liaison téléphonique avec Paris.
25 mai, Meudon : L'aéroplane de Ferber réalise le premier vol en Europe. Gabriel Voisin expérimente sur la Seine le 8 juin un appareil à flotteur tracté par un canot à moteur.
3 juillet, Paris : Le Parlement ratifie la loi de séparation de l'Eglise et de l'État (adoptée par le Sénat le 6 décembre). La veille, entrée en vigueur d'une loi limitant la durée du travail des mineurs à 9 heures.
4 octobre, Dayton, Ohio : Les frères Wright réalisent un vol de 33 minutes et 15 secondes. Le lendemain, ils font sur leur Flyer III 38 minutes et 3 secondes.
10 decembre : Prix Nobel pour trois Allemands : Robert Koch (Médecine), Philipp Lenard (Physique) et Adolf von Baeyer (Chimie).
Berlin : Travaux d'Albert Einstein sur le relativité restreinte ( E=MC²).
1906
7 mars, Finlande : Droit de vote aux hommes et aux femmes de plus de 24 ans, imposables.
19 mai, Simplon : Inauguration du tunnel le plus long du monde, reliant Brigue (Suisse) à Iselle (Italie).
26 mai, Berlin : Première ascension d'un dirigeable simple, le Perceval : long de 48 m, il contient 2 500 m3 de gaz et est alimenté par un moteur à essence de 90 CV.
10 juillet, Paris : Le Sénat vote la loi instituant le repos hebdomadaire obligatoire.
21 juillet, France : Le capitaine Alfred Dreyfus est réintégré dans l'armée et est décoré de la Légion d'honneur. Le jugement du conseil de Guerre de Rennes condamnant Dreyfus a été cassé le 12 par la cour de cassation.
12 octobre, Paris : Première jeune fille reçut à l'Ecole normale supérieur en sciences.
2 novembre, Russie : Léon Trotski est comdamné à la déportation à vie en Sibérie.
24 décembre, Terre-Neuve : Le Canadien Reginald Aubrey Fessenden réalise la première transmission sans fil de la voix humaine.
1907
1er janvier, France : La loi d'assistance aux vieillards indigents entre en vigueur.
2 janvier, France : La loi sur l'Eglise entre en vigueur : elle interdit le maintient des crucifix dans les classes.
15 mars, Finlande : Premières femmes élues dans un Parlement.
15 avril, Vatican : Condamnation de la séparation de l'Eglise et del'Etat en France.
10 juin, Paris : Auguste Lumière présente son procédé de photographie en couleurs.
Juillet : Le cubisme naît au Bateau-Lavoir. Les Demoiselles d'Avignon, Pablo Picasso.
Les Demoiselles d'Avignon, Pablo Picasso.
29 juillet, Dorset : Baden-Powell crée le mouvement scout.
31 août, St Pétersbourg : Triple-Entente.
8 novembre, Paris : Premières images transmises par câble jusqu'à Londes.
10 décembre, Stockholm : Rudyard Kipling reçoit le Prix Nobel de Littérature.
Paris : Naissance des Editions Bernard Grasset.
Parution du Mystère de la Chambre Jaune, de Gaston Leroux, le premier épisode des aventures de Rouletabille.
11 mai 2006
V / Le contexte de la réalisation du film
Affiche du Mystère de la chambre jaune, de Bruno Podalydès.
Fiche technique du film :
Réalisateur : Bruno Podalydès
Pays : France
Date de sortie : 11 juin 2003
Durée du film : 1 h 58
Producteurs : Martine Cassinelli et Philippe Caucheteux
Scénariste : Bruno Podalydès
Photographie : Christophe Beaucarne
Musique : Philippe Sarde
Personnages :
Joseph Rouletabille, par Denis Podalydès
Sainclair, par Jean-Noël Brouté
Inspecteur Frédéric Larsan, par Pierre Arditi
Juge de Marquet, par Claude Rich (ci-dessus, à droite)
Matilde Stangerson, par Sabine Azéma
Professeur Stangerson, par Michael Lonsdale
Robert Darzac, par Olivier Gourmet
Père Jacques, par Julos Beaucarne
IV/ Sur les traces de Gaston Leroux
1887 : Gaston Leroux publie Mon Premier Article dans le journal Le Lutèce. Il publie aussi Le Petit Marchand de Pommes de Terre Frite dans La République Française et L’Homme de la Nuit dans Le Matin entre décembre 1897 et mars 1898.
1901 : Sur mon Chemin
1903 : La Double vie de Théophraste Longuet
1907 : création de la pièce La Maison des juges
1907 : Le Mystère de la chambre jaune (premier épisode des Incroyables aventures de Joseph Rouletabille)
1908 : Le Parfum de la dame en noir
1908 : L'Homme qui a vu le diable
1909 : Le Fauteuil hanté
1910 : La Reine du Sabbat
1912 : L'Épouse du soleil
1913 : Rouletabille chez le Tsar
1913 : Premières aventures de Chéri-bibi
1914 : Rouletabille à la guerre : Le Château noir
1914 : Rouletabille à la guerre : Les Étranges noces de Rouletabille
1916 : La Colonne infernale
1916 : L'Homme qui revient de loin
1917 : Rouletabille chez Krupp
1917 : La Bataille invisible
1919 : Nouvelles aventures de Chéri-Bibi
1920 : Le Cœur cambriolé
1920 : Tue-la-mort
1921 : Le Crime de Rouletabille
1922 : Rouletabille chez les Bohémiens
1923 : La Poupée sanglante
1923 : La Machine à assassiner
1924 : Les Ténébreuses
1924 : La Farouche aventure
1925 : Le Coup d'État de Chéri-bibi
1925 : La Mansarde en or
1926 : Les Mohicans de Babel
1927 : Mister Flow
1927 : Les Chasseurs de danses
Décès de Gaston Leroux
1928 : L'Agonie de la Russie blanche
1977 : Ton maître (roman autobiographique écrit avant 1900 et que l'auteur avait renoncé à publier)
08 mai 2006
Les portraits des personnages
Rouletabille
Un jeune reporter (âgé de 18 ans) du journal Le Monde doit éclaircir le mystère de la Chambre Jaune. Avec des raisonnements pas toujours faciles à comprendre qui peuvent embrouiller parfois le lecteur, il arrive finalement à trouver le coupable. Rouletabille pense, agit et raisonne d’une manière très originale et surprenante pour son âge. De plus, il analyse tout ce qui se dit et se produit de sorte à atteindre son but qui est de trouver l’auteur de la tentative de meurtre de Mlle Stangerson et comment il a pu s’échapper.
À gauche Sainclair, perplexe, a qui Rouletabille (à droite) tente d'expliquer quelque chose.
Ayant la profession d’avocat et étant l’ami de Rouletabille, Sainclair est le narrateur de ce roman policier. Grâce à ses interventions et à ses explications, on a la possibilité de mieux comprendre le déroulement de l’histoire. On constate vite que tout au long du roman il est le confident de Rouletabille.
L’inspecteur Frérique Larsan
Il s’agit du policier de l’histoire, mais aussi de l’auteur de la tentative de meurtre de Mlle Stangerson. C'est un policier très connu pour ses enquêtes couvertes de succès. À la fin de l’ouvrage, on s’informe sur sa double vie et sa liaison avec la victime qui personnellement m’a surprise.
L'inspecteur Frédéric Laran (au centre) et les policiers.
Mlle Stangerson
C'est une jeune et très belle femme aux cheveux blonds âgée de 35 ans dont la vie privée et professionnelle était consacrée à son père. Elle est la principale victime du mystère de la Chambre Jaune. Sa beaut lui a valu les demande en mariage de plusieurs hommes : mais elle a toujours refusé. Finalement, elle va se fiancer avec Robert Darzac. Durant la progression du roman, on apprend une phase bien cachée de sa vie privée gardée à Philadelphie, découverte par le jeune reporter.
De gauche à droite: MrStangerson, sa fille Mathilde soutenue par lui, Arthur Rance et le père Jacques.
M. Stangerson
Physicien et père de Mlle Stangerson. Il a consacré sa vie à la science et à sa fille. Il effectuait des recherches aux États-Unis qui intéressaient le monde savant de l’époque. Le sujet de sa dernière invention était « la dissociation de la matière » et celle-ci a eu lieu en France Il est question d’un père protecteur et cela est prouvé par son attitude paternelle vis-à-vis de Mathilde après la tentative de meurtre de cette dernière.
Robert Darzac
C’est le fiancé de Mlle Stangerson. Il est sans aucun doute un des personnages les plus importants du roman, car il possède des informations essentielles concernant l’éclaircissement du mystère. Il est soupçonné être à l’origine de la tentative par certains personnages comme le juge d’instruction Marquet et l’inspecteur. Cela est dû au fait qu’il reste silencieux sur certains points et répond sans précision aux questions clés qui lui sont posées.
Le père Jacques
C’est le vieux domestique de la famille Stangerson, un personnage de confiance qui est présent tout au long du roman. Attaché aux membres de la famille, il l’est surtout à Mathilde. Il possède plusieurs informations liées à l’affaire de le tentative d'assassinat.
Le père Jacques.
M. Arthur-W. Rance
Un des phrénologues les plus distingués du Nouveau Monde, il est âgé de 45 ans. Il est ami de la famille Stangerson dont il a fait la connaissance à Philadelphie. Il fait son apparition vers la fin du roman.
L’Homme vert
C’est le nom donné au garde de chasse de M. Stangerson. Un homme remarquablement beau aux cheveux gris sel âgé de 45 ans. Coureur de filles, fier de lui-même et possédant une aisance presque aristocratique, ce sont des traits qui le caractérisent. Il apparaît au milieu de l’histoire et se fait tuer à la fin de celle-ci. C’était le seul moyen pour le faire taire.
M. et Mme Bernier
Ce sont les concierges du château habité par la famille Stangerson. Ils sont arrêtés rapidement par la police car soupçonnés d’avoir participé à la tentative de meurtre de Mathilde. Parallèlement, ils sont mêlés à l’affaire du braconnage.
Le père Mathieu
L’aubergiste du Donjon est un personnage dont on a une image négative dès le début. Il a un comportement incorrect vis-à-vis de sa femme et, à travers ses actes, on constate qu’il a un sale caractère.