Chapitre VII : OÙ ROULETABILLE PART EN EXPÉDITION SOUS LE LIT
Déjà, nous avons ici un titre alarmant sur le contenu du chapitre. Le titre nous avertit non seulement sur l'importance de ce chapitre par rapport à l'intrigue du livre, mais prépare aussi le lecteur à la manière dont il sera amené à le lire. On attend une certaine concentration et sévérité de la part du lecteur, qu'il n'aurait sûrement (ou peut-être) pas eues si le titre auvait été par exemple Les Aventures amoureuses de Joseph Rouletabille (j'ai bien dis "par exemple"), ou l'on s'attendrait à une lecture plus abstraite de sa part.
Le chapitre VII est d'abord et avant tout une scène d'enquête. On peut même dire qu'il s'agit de la plus importante scène d'enquête du roman, puisqu'on a la première rencontre du héros et du lecteur avec le lieu du crime. De plus, les premières hypothèses de Rouletabille ainsi que de "l'inspecteur" Frederic Larsan nous sont révélées. On a enfin accàs à la chambre jaune, d'où le lecteur suit l'enquête en étant en même temps dans deux lieux différents. Il participe aux côtés de Sainclair qui examine la chambre avec le père Jacques, mais se trouve aussi sous le lit de Mlle Stangerson, où Rouletabille recherche ses indices. Le dialogue des personnages fait que l'on est debout, tout en étant allongé par terre...
Sainclair se lance et propose la fuite (im)possible de l'assassin qui aurait pu se faire transporter caché dans le matelas du lit. Le père Jacques accuse de son côte la "bête du bon Dieu", un chat monstrueux et sinistre, d'être l'assassin terrible. Toutes ces hypothèses, bien qu' irréelles et dites dans l'angoisse de l'intrigue, sont racontées d'une facon ironique qui évoque une sorte d'humour noir, qui met encore plus l'accent sur l'aspect dramatique de la situation.
Dans ce chapitre on découvre aussi les premiers éléments du caractere inhabituel et presque exentrique de Rouletabille. On rencontre alors une petite problematique dans les descriptions de Sainclair : d'une part, on a les paroles rapportées de Rouletabille, qui nous font réaliser son talent, de l'autre, on l'humilie en le comparant à un animal à quatre pattes, ou , encore pire, on le traite de "p'tit qui se donne bien du mal" (dixit le père Jacques). Cette ironie envers Rouletabille essaie vainement de troubler le lecteur, puisqu'on sait bien que c'est lui le héros et le véritable cerveau qui finira par élucider le mystère.
Du point de vue du style d' écriture, on nous annonce que Frederic Larsan pense que "l'assassin est sorti de la chambre jaune d'une façon très naturelle et qu'il s'en expliquera ce soir !". Cette explication n'est révélée que quelques chapitres plus tard : on peut donc parler d'une sorte de suspens futur que l'on réserve pour la suite de l'histoire.
On a aussi une mise en page particulière avec l'utilisation de l'écriture en italique des passages clefs.
Fin : on a la première apparition du fameux "slogan" de Rouletabille :
IL S'AGIT DE PRENDRE LA RAISON PAR LE BON BOUT.
Mission 1 accomplie !
À plus,
caro coincoin
Déjà, nous avons ici un titre alarmant sur le contenu du chapitre. Le titre nous avertit non seulement sur l'importance de ce chapitre par rapport à l'intrigue du livre, mais prépare aussi le lecteur à la manière dont il sera amené à le lire. On attend une certaine concentration et sévérité de la part du lecteur, qu'il n'aurait sûrement (ou peut-être) pas eues si le titre auvait été par exemple Les Aventures amoureuses de Joseph Rouletabille (j'ai bien dis "par exemple"), ou l'on s'attendrait à une lecture plus abstraite de sa part.
Le chapitre VII est d'abord et avant tout une scène d'enquête. On peut même dire qu'il s'agit de la plus importante scène d'enquête du roman, puisqu'on a la première rencontre du héros et du lecteur avec le lieu du crime. De plus, les premières hypothèses de Rouletabille ainsi que de "l'inspecteur" Frederic Larsan nous sont révélées. On a enfin accàs à la chambre jaune, d'où le lecteur suit l'enquête en étant en même temps dans deux lieux différents. Il participe aux côtés de Sainclair qui examine la chambre avec le père Jacques, mais se trouve aussi sous le lit de Mlle Stangerson, où Rouletabille recherche ses indices. Le dialogue des personnages fait que l'on est debout, tout en étant allongé par terre...
Sainclair se lance et propose la fuite (im)possible de l'assassin qui aurait pu se faire transporter caché dans le matelas du lit. Le père Jacques accuse de son côte la "bête du bon Dieu", un chat monstrueux et sinistre, d'être l'assassin terrible. Toutes ces hypothèses, bien qu' irréelles et dites dans l'angoisse de l'intrigue, sont racontées d'une facon ironique qui évoque une sorte d'humour noir, qui met encore plus l'accent sur l'aspect dramatique de la situation.
Dans ce chapitre on découvre aussi les premiers éléments du caractere inhabituel et presque exentrique de Rouletabille. On rencontre alors une petite problematique dans les descriptions de Sainclair : d'une part, on a les paroles rapportées de Rouletabille, qui nous font réaliser son talent, de l'autre, on l'humilie en le comparant à un animal à quatre pattes, ou , encore pire, on le traite de "p'tit qui se donne bien du mal" (dixit le père Jacques). Cette ironie envers Rouletabille essaie vainement de troubler le lecteur, puisqu'on sait bien que c'est lui le héros et le véritable cerveau qui finira par élucider le mystère.
Du point de vue du style d' écriture, on nous annonce que Frederic Larsan pense que "l'assassin est sorti de la chambre jaune d'une façon très naturelle et qu'il s'en expliquera ce soir !". Cette explication n'est révélée que quelques chapitres plus tard : on peut donc parler d'une sorte de suspens futur que l'on réserve pour la suite de l'histoire.
On a aussi une mise en page particulière avec l'utilisation de l'écriture en italique des passages clefs.
Fin : on a la première apparition du fameux "slogan" de Rouletabille :
IL S'AGIT DE PRENDRE LA RAISON PAR LE BON BOUT.
Mission 1 accomplie !
À plus,
caro coincoin
1 commentaire:
Et moi qui avais compris que vous n'aimiez pas Rouletabille !?! Vous vous êtes donc réconciliée avec le personnage ? Pourquoi ?
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