Un crime, un assassin, une fille à moitié assommée et... un jeune reporter chargé d'élucider le mystère surnommé Rouletabille... La "chambre jaune", énigme à plusieurs facettes, suscite l'attention du lecteur, avec la narration aux accents chevaleresques. Des fenêtres fermées à verroux, à l 'intérieur et à l' extérieur, des traces de pas dans la terre, une trace de main ensanglantée sur le mur, font partie des preuves de la présence d'un assassin dans Le Mystère de la chambre jaune. La question posée par les médecins, les avocats, les détectives et enfin par notre jeune reporter est :
Comment l'assassin a-t-il fait, pour pénêtrer et sortir d'une pièce fermée à l'intérieur et à l'extérieur ?
Le narrateur, Sainclair, témoin de l 'effort et du travail dur et scrupuleux de Rouletabille, éprouve, malgré lui, des sentiments de peur et d'impatience pour la découverte de l' assassin à travers sa narration. L'auteur du Mystère de la chambre jaune ne se contente pas seulement de raconter les faits tels qu'ils sont, mais permet au lecteur de reconstituer l'histoire à sa guise et selon sa propre imagination. Cette liberté individuelle que nous donne l'auteur est parfois interrompue par le vrai cours de l'action. L'histoire tient le lecteur en haleine, non seulement durant le déroulement de l'action, mais aussi pendant la découverte. Le lecteur participe activement à l'histoire, de telle façon que ce dernier se croit complice du héros sans avoir vraiment fait grand chose. En conclusion, il s'agit d'une oeuvre originale et surprenante qui fait réfléchir le lecteur énormément. On s' attend déjà à beaucoup de choses, lorsque on n'est encore qu'au sixième chapitre...
Lewis
1 commentaire:
Le mystère se précise...
La chambre close.
Quand vous écrivez "auteur", vous pensez à l'écrivain ou au narrateur ? Attention aux confusions sur ce point.
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